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« J’ai signé un contrat qui valorise la qualité de la viande de mes croisés »

Thierry Duval souhaite atteindre le rythme d'un veau croisé vendu tous les mois, en contrat direct avec le transformateur.

Naisseur-engraisseur à la tête d’un troupeau de 100 mères, Thierry Duval croise ses génisses avec un taureau angus. Il a cherché et trouvé un débouché qui lui permet de valoriser des carcasses légères.

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« J’ai voulu mettre en place un croisement sur les génisses, mais j’avais besoin d’en prouver son intérêt et de trouver un marché qui corresponde, se souvient Thierry Duval, à la tête d’un troupeau de 100 mères limousines à Guilliers, dans le Morbihan. J’ai constaté que le marché tendait vers des petites carcasses pour répondre aux tendances de consommation. »

« Trouver une filière pour des carcasses légères »

« Mais il n’est pas rentable pour moi de produire des animaux trop maigres dans le schéma de commercialisation actuel, poursuit-il. Alors, je me suis dit que je pouvais trouver une filière intermédiaire, entre le steak haché et les pièces nobles. Je vends mes croisés limousin x angus entre 18 et 20 mois. Les carcasses pèsent près de 300 kg et sont destinés à la vente en barquette par un grossiste avec lequel j’ai contractualisé la production. »

La viande des jeunes bovins de 18 mois montre déjà du persillé. (©  Thierry Duval)

« La couleur rouge de la viande et le persillé ont été des arguments forts pour ce contrat, qui se base sur mes coûts de production, souligne Thierry Duval. Ce schéma de vente n’empiète pas sur les autres, c’est une alternative au marché extérieur. Pour le moment, j’en vends cinq ou six par an. L’objectif est d’arriver à une vitesse de croisière d’un veau par mois, d’ici à 2026. »

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